On perd une pionnière

Salaberry-de-Valleyfield a perdu une Grande dame. Le Québec a perdu une grande indépendantiste. Et moi, je perds une mentore.

Madeleine Lefebvre a été une femme engagée dans notre communauté. Absolument partout : à des postes électifs et sur des conseils d’administration.

Elle était une organisatrice redoutable. Elle a mis en place la « machine » électorale du Parti Québécois et du Bloc Québécois. Tous les députés péquistes et bloquistes de la région à travers les années lui doivent beaucoup.

De plus loin que je me souvienne, Madeleine a toujours été dans ma vie. Il me semble que depuis que je suis toute petite, elle est présente. À Grande-Île et ailleurs.

J’ai beaucoup appris d’elle. C’est Madeleine qui m’avait présentée lors de ma toute première investiture en décembre 2005. Elle m’a toujours soutenue avec toute l’intensité qu’elle pouvait démontrer. Elle était généreuse.

Elle avait son franc-parler. Avec elle, c’était noir ou blanc. On savait toujours à quoi s’en tenir, que ça fasse notre affaire ou pas.

Je me souviendrai toujours que c’est elle qui m’avait dit lors de ma première élection : « Là, tu t’en vas faire un débat à Télé-Québec. Tu représentes le parti. Ton apparence, c’est important. Il faudra faire des changements majeurs. Tu vas aller t’acheter des vêtements qui ont du bon sens et aller chez l’esthéticienne ».

Pas facile à dire à une jeune femme de 42 ans. Je l’ai écoutée ! Et elle a eu raison.

Le départ de Madeleine m'attriste beaucoup.

J'offre mes pensées les plus chaleureuses à ses filles Lyne et Nancy, à ses petits-enfants qu’elle aimait plus que tout et à sa sœur Claudette.

Veille sur nous Madeleine et donne nous la force d’offrir à tes petits enfants le pays que tu souhaitais tant, le pays du Québec !

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